La ferveur Rouge et Noir traverse les frontières

Supporters Stade Rennais Europa League

Le 26 octobre, le Stade Rennais se rendra à Athènes pour affronter le Panathinaïkos dans le cadre de l’Europa League. Début septembre, quelques jours après le tirage, un message posté sur les réseaux sociaux ne passe pas inaperçu auprès des supporters : Nick, un Athénien, rêve d’aller encourager son équipe favorite au match aller, le Stade Rennais. Radio Roazhon dresse son portrait.

Tout a commencé par un maillot en promotion…

L’histoire d’amour entre Nick et les Rouges et Noirs est atypique : âgé de 28 ans, il est grec et vit à Athènes, mais est un fervent supporter rennais. L’Athénien est depuis toujours baigné dans le football. En Grèce, il supporte le Panionios, le club le plus ancien du pays. Le club évolue désormais en troisième division grecque pour des raisons économiques, or les valeurs des fans et son histoire le rendent « fantastique » d’après Nick. « L’équipe a été fondée à Izmir, en Turquie, en 1980, mais a été déplacée à Athènes suite à la catastrophe d’Asie Mineure de 1922. Désormais situé en banlieue de la capitale, le club est deuxième de sa ligue. Je suis persuadé qu’il reviendra bientôt à sa place, en Super League », explique-t-il.

Comme beaucoup de passionnés, Nick s’est un jour pris de passion pour collectionner différents maillots, de différentes ligues et nationalités. En cherchant son futur achat parmi les promotions, il tomba sur un maillot rouge et noir : « Les couleurs m’ont de suite tapé dans l’œil », raconte-t-il. L’harmonie des couleurs et les deux hermines de l’écusson, aucun doute, Nick vient de dénicher un maillot du Stade Rennais, celui de la saison 2009-2010, d’un club pourtant à plus de 3 000 kilomètres de chez lui. « Je connaissais déjà l’équipe, mais j’étais curieux de plus en découvrir. Après cet achat, je me suis mis à regarder quelques matchs et tout m’a impressionné : le stade, l’équipe, les supporters et surtout le RCK ! », ajoute-t-il. Pour le moment, Nick vit sa passion bretonne seul : « Mes amis trouvent ça inhabituel que je supporte le Stade Rennais. Ils trouvent mon histoire avec ce club aussi belle qu’étonnante. Parfois, ils se joignent à moi pour regarder les matchs à la télé, surtout ceux européens ! J’espère un jour réussir à transmettre mon amour pour l’équipe à mes proches, peut-être qu’ils seront envoûtés après le match contre le Panathinaïkos ».

De la joie du tirage aux tribunes

Le 1ᵉʳ septembre, Nick était au travail, dans son bureau, écouteurs dans les oreilles, en train de suivre le tirage de la Ligue Europa sur son téléphone, avec l’intime conviction qu’une équipe grecque serait dans le même groupe que le Stade Rennais. Quelle fut sa joie lorsque le Panathinaïkos fut tiré dans le groupe F, comme les Bretons : « J’ai crié de soulagement et j’ai immédiatement partagé ma joie auprès de mes amis. Je vais enfin voir le Stade Rennais de mes propres yeux ! »

Aussitôt la date connue, Nick avait comme rêve de se rendre au match pour voir le Panathinaïkos affronter le Stade Rennais. Il s’est empressé de partager une partie de son histoire sur les réseaux sociaux pour mettre toutes les chances de son côté et affirme avoir reçu de jolis messages. L’Athénien a eu raison de croire en son rêve, le 26 octobre, il verra pour la première fois son équipe de cœur et pourra apercevoir le capitaine, Benjamin Bourigeaud, un de ses joueurs préférés. Nick a encore de jolis objectifs après cette rencontre en Ligue Europa, rêve de venir découvrir l’atmosphère du Roazhon Park de ses propres yeux. « Ce serait génial de venir en France pour le match retour, mais je ne peux pas encore me le permettre. J’y avais déjà réfléchi pour les rencontres face à Nantes et le Paris Saint-Germain, toutefois le prix des places combiné à celui de l’avion rend les choses compliquées. J’espère venir au Roazhon Park dans un avenir proche pour partager des bières avec La Tribune Mordelles et chanter avec le RCK », évoque Nick.

DRIDI Léa

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