Ces joueurs Brésiliens passés par le stade Rennais avant Raphinha

Le Stade Rennais a semble t-il réalisé un beau coup lors de la fin de ce mercato en engageant Raphinha. Cet ailier Brésilien de 22 ans recruté au Sporting Lisbonne pour remplacer Ismaila Sarr fait resurgir des souvenirs (pas très agréables) aux supporters Rennais.

La rédaction fait donc le point sur les faits marquants de ces joueurs Brésiliens passés par le Stade Rennais. Retour sur neuf Brésiliens passés au club.

Luis Fabiano [2000 / 2002] :

Surement l’un des grands regrets de l’ère Pinault. Luis Fabiano qui a été l’un des attaquants d’Europe les plus en vue à la fin des années 2000 a connu un passage beaucoup plus contrasté au Stade Rennais.
Arrivé avec son compatriote Vander du Ponte Preta pour la coquette somme de 8 millions d’euros (montant énorme à l’époque), il est considéré comme l’un des grands espoirs brésilien de sa génération.
Une acclimatation délicate et un rendement insuffisant va contraindre le Stade Rennais à prêter ce génie en devenir à Sao Paulo une saison après son arrivée. Il y inscrira 18 buts en 21 matchs

S’il n’a pas réussi à convaincre Paul Le Guen, il ne va pas convaincre Christian Gourcuff à son retour de prêt.

Le goléador passé par Séville et Porto ne jouera que 11 matchs de Ligue 1, dont seulement 3 comme titulaire sans marquer un seul but ! Olivier Echouafni déclarait même lors d’une interview « Alors lui, il était complètement perdu, le pauvre, rien ne fonctionnait. Son football de joueur de surface n’était pas adapté. Pourtant, humainement, c’était un gamin exceptionnel. » Luis Fabiano fera pourtant une grande carrière en remportant notamment deux coupes UEFA et en étant sélectionné 44 fois avec la Selecao.

Marques Vander [2000 / 2002] :

Ce sont 4 Brésiliens qui ont débarqué en Bretagne lors de cet été 2000, Vander fait partie de ceux-là, arrivé en même temps que Luis Fabiano.
Si son compère et coéquipier de l’époque a réalisé une belle carrière par la suite, ce milieu défensif âgé de 26 ans à son arrivée à Rennes ne va pas convaincre en parti à cause d’une acclimatation délicate (comme la grande majorité des Brésiliens passés par le Stade Rennais)

A l’époque, il devait jouer un rôle important dans le vestiaire puisqu’il était censé favoriser l’essor de Luis Fabiano et de Severino Lucas (pas d’inquiétude, il est bien dans cette liste). Mais ses blessures à répétitions feront de lui un éternel second couteau dans l’effectif Breton.
L’homme qui a réussi à se blesser dès sa première apparition sous le maillot Rennais ne laissera pas non plus un grand souvenir dans les clubs qu’il a côtoyé après sa période rouge et noire.

Severino Lucas [2000 / 2003] :

Le plus gros transfert du Stade Rennais et de la Ligue 1 à cette époque : c’est lui !

Rafflé à l’OM à la dernière minute pour 21 millions d’euros, l’attaquant sera propulsé d’espoir brésilien en phénomène annoncé. Il n’en sera rien …

L’attaquant brésilien décrira sa période rouge et noire comme « le pire souvenir de sa carrière », rappelons que le joueur brésilien ne vas marquer que 6 buts en 72 matchs de Ligue 1 et 11 buts toutes compétitions confondues en 84 matchs disputés, peu flatteur…
Il est donc peut être également le pire souvenir de François Pinault et de nombreux supporters Rennais.
Exilé au Japon, le joueur fera tout de même une carrière honorable bien loin du statut qui était annoncé autour de sa venue et de son transfert pharaonique.

Même Giovanni Sio qui avait « son pied qui bloque » a marqué plus que lui… A méditer.

Rappelons tout de même que lors du mercato 2000, le Stade Rennais avait été le 6ème club le plus dépensier d’Europe.

César [2000 / 2002] :

Ce fameux été 2000 avait un fort accent sud-américain au chef lieu de la galette saucisse.

Cesar, débarque du Paris Saint-Germain avec le statut d’international Brésilien avec qui il a disputé la finale de la Copa América lors de l’édition 1999.
Un CV plutôt ronflant bien que le défenseur central ne restera pas dans les mémoires du club.
Tête de proue du mercato (très) bling-bling de François Pinault, il avait pour rôle d’intégrer notamment Lucas et Fabiano arrivés le même été.

Le résultat on le connait, même si pour César le bilan est un peu plus nuancé. Le défenseur jouera en effet une quarantaine de matchs et aura une place de titulaire régulière dans l’arrière garde Bretonne.
Resté deux saisons au club, il retournera au Brésil et jouera notamment en Espagne entre 2004 et 2006.

Dudu Cearense [2004/2005] :

La vraie surprise du mercato 2004-2005 c’est lui ! Arrivé tout droit du Japon sous forme de prêt, il repartira sans faire de bruit au mercato suivant au CSKA Moscou.

Toujours en activité, cet international Brésilien réalise tout de même une belle carrière avec un palmarès plutôt éloquent : vainqueur notamment de la Copa América en 2004 avec le Brésil et de la coupe UEFA avec le CSKA Moscou en 2005.

Sous le maillot rouge et noir, le milieu sera aligné à 11 reprises par Laszlo Boloni et inscrira un but face à Lyon.
Que rajouter de plus, si ce n’est que sur la liste des Brésiliens ayant joué à Rennes Dudu fait (lui aussi) partie des échecs.

Adailton [2004 / 2006] :

C’est peut être le Brésilien qui a le mieux réussi au Stade Rennais, même s’il ne sera resté finalement que deux saisons et demie.

« Adi » arrive à l’été 2004 avec le statut de champion du monde des moins de 20 ans. Titulaire indiscutable en défense lors de sa première saison, il verra sa situation évoluer à l’arrivée de John Mensah, bien qu’il faisait partie de la rotation.
Sa blessure aux ligaments croisés l’écratera définitivement du groupe professionnel et il repartira au Brésil à l’hiver 2006 sans jouer le moindre match avec l’équipe professionnelle lors de la saison 2006-2007.

Guillaume Borne prendra sa place dans la rotation avec plus ou moins de réussite. Le Brésilien aura au final disputé une cinquantaine de matchs sous le maillot Rennais.

Emerson Sheik [2007] :

Même les plus inconditionnels du Stade Rennais ne se souviennent pas de lui, et pour cause : il ne va connaitre que 6 entrées en jeu sous le maillot breton sans marquer une seule fois …

Arrivé à l’été 2007 pour environ 5 millions d’Euros, celui qui sera un Goléador au Japon et au Qatar ne sera qu’un fantôme à Rennes.
En effet, barré par une concurrence féroce sur le secteur offensif (Pagis, Wiltord, Briand ou encore Leroy et Thomert), son acclimatation délicate coûtera la réussite de ce pari tenté par le président néophyte de l’époque Frédéric De Saint Sernin.

Agé de 29 ans lors de son départ (4 mois après son arrivée), il va tout de même devenir un attaquant reconnu au Brésil en remportant la coupe du monde de club et la copa libertadores.

Emerson [2013/2014] :

Chronique d’un échec annoncé, Emerson est arrivé dans les dernières heures du mercato 2013 (la première saison de l’ère Montanier). Transféré de Trabzonspor, il était la doublure de Cheikh Mbengue au poste de latéral gauche.

Même si la plupart des Brésiliens arrivés en terre bretonne était inconnus, Emerson est un était visage familier de la Ligue 1 puisqu’il avait évolué sous le maillot Lillois entre 2007 et 2011.
Il sera même un titulaire régulier l’année du doublé du club nordiste en 2011, sans pour autant convaincre totalement.

Même constat sous le maillot Rennais, à la différence qu’il n’a pas remporté de trophée (évidemment). Il sera titularisé 8 fois durant cette année de transition avant de filer Atletico Mineiro.

Pedro Henrique [2014 / 2017] :

Pedro Henrique, c’est le profil type du joueur besogneux qui arrive à convaincre par sa force de travail. Arrivé à l’été 2014, il sera souvent remarqué par son abnégation même s’il ne sera jamais un titulaire indiscutable sur les ailes Rennaises.
Barré par une concurrence importante (Grosicki, N’Tep, Dembélé …) il partira au PAOK Salonique puis à Astana.

Coup du sort, c’est le Stade Rennais qui éliminera son club lors de la dernière journée de phase de poule d’Europa League de la saison 2018-2019 (où il sera titulaire).
Autre fait majeur du milieu Brésilien sous les couleurs Rennaises : son refus catégorique de rejoindre le FC Na****en prêt lors du mercato d’hiver 2016.

Nous aussi on t’aime Pedro !

Marvin.

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