L’interview de Thomas, le chroniqueur !

Il y a deux semaines, c’est Yoann qui sonnait le retour des « interviews membres de l’équipe » afin de mieux connaitre les personnes qui la composent. Place aujourd’hui à Thomas, chroniqueur de Radio Roazhon qu’il a rejoint la saison passée et véritable passionné.

Présente-toi !

Salut à tous, Thomas, 27 ans, j’ai grandit sur Rennes, fait mes études ici et je joue dans un club de la banlieue rennaise au poste de défenseur central. Enfin, je suis supporter du Stade Rennais, c’est mon club de cœur et mon seul club d’ailleurs.

Quand as-tu rejoint Radio Roazhon et quel est ton rôle au sein de l’association ?

À la base, j’étais auditeur de l’émission « Le débrief » que j’écoutais en podcast sur Spotify, le lundi… Une manière pour moi de clôturer mon week-end foot. Un jour, je suis tombé sur un tweet de Romain (animateur et vice-président) qui cherchait du renfort. Après avoir échangé, il m’a proposé de rejoindre l’équipe et c’est ainsi que je me suis retrouvé derrière un micro !

Quel est ton lien avec le Stade Rennais ?

Mon histoire a commencé lors de la saison 1999-2000. Mon père m’avait fait le cadeau d’aller au stade pour la première fois. C’était un Rennes-Bastia (0-0) vécu en tribune Lorient aux trois couleurs blanc-noir-rouge (voir photo ci-dessous). Outre le résultat, j’ai été captivé par l’ambiance, par les gens en tribune plus que par le match en lui-même, car pour un enfant de 5 ans, 90 minutes ça peut vite devenir long. Abonné depuis la saison 2005-2006 avec mes parents, j’ai raté très peu de saisons depuis. J’ai arrêté mon abonnement durant l’ère Montanier, car faut pas déconner (!), mais je l’ai repris aussitôt. J’ai toujours été abonné en Ouest-France Haut et j’allais régulièrement chanter dans le RCK avec mes potes. Aujourd’hui, je suis encore « carté RCK », ça ne m’a plus jamais quitté !

La tribune Lorient en 1999.

Quel est ton meilleur souvenir depuis ?

Je ne vais pas être original, mais bien entendu la victoire en finale de Coupe de France contre le PSG. Le meilleur souvenir qui partait un petit peu mal, n’y allant pas par superstition. Ayant vécu du Stade de France les trois premières finales perdues, je m’étais dit « une de plus, contre Paris, si c’est moi le chat noir je préfère ne pas y retourner »! J’avais un repas de famille également ce soir-là dans une salle des fêtes, alors j’ai vécu ça sur un tout petit écran d’Iphone car je n’avais aucun autre moyen de voir la finale. On a exulté lorsqu’on a vu le tir d’Nkunku. Je te laisse imaginer la suite de la soirée en attendant que les vainqueurs rentrent sur Rennes. Et la journée du lendemain, la semaine qui a suivi… On était sur un petit nuage !
Je peux aussi te parler d’un déplacement avec des potes à Glasgow en Europa League. On a passé cinq jours et rallié Manchester. On est même allés voir un match de Championship à Wigan..! L’ambiance du dep’, dans les « Pubs » dont on a fait la tournée tous les soirs… Au Celtic Park, le match en lui-même n’était pas passionnant (défaite 3-1), mais la semaine était vraiment mémorable. C’est un moment de supporterisme marquant. Il y en a beaucoup, tu m’as demandé de n’en retenir qu’un, je t’en ai déjà donné deux, donc je vais m’arrêter là !

Et bien entendu, le pire ?

Si l’on ne retient pas les 3 finales perdues avec le retour en car, très-très long et dans mes pires sensations… Je dirais la demi-finale vécue Place du Parlement, contre Quevilly. Entre potes, on est persuadés qu’on va y aller, la faute professionnelle se produit ce soir-là. Je me souviens de m’être effondré sur les pavés de la Place, des spectateurs et mes potes essayant de me réconforter.
Le pire dans tout ça, c’est qu’on se fait attraper par le quotidien Ouest-France pour leur accorder une interview. On n’avait pas envie de partager ce moment-là, ça reste donc un sale souvenir aussi pour ça.

Ton joueur préféré ?

J’étais un fan inconditionnel de la paire Monterrubio-Frei étant plus jeune, à l’époque où on idolâtre les joueurs. Frei, j’ai eu la chance d’avoir une communication écrite avec lui car j’envoyais régulièrement des courriers à la Piverdière en témoignant tout l’amour que je leur portais. Il m’avait répondu avec un petit mot, une carte de joueur dédicacée. Je le garde dans mon cœur pour ça, ainsi que pour les émotions qu’il nous a fait vivre. Sa volée contre Osasuna, j’étais derrière les buts, je me rappelle encore du bruit des filets… Il incarne tout simplement l’époque où ma passion grandissait.

Qu’est-ce qui rythme tes journées ?

Essentiellement le football. Au-delà du foot professionnel, je suis très impliqué dans le foot amateur étant vice-président de mon club, le FC Mordelles. J’occupe plusieurs rôles à la fois auprès des jeunes, dans le bureau pour gérer le marketing sponsoring etc. donc une bonne partie de mes journées y est consacrée. J’ai aussi un passé d’arbitre-jeunes, jusqu’aux U19-nationaux, on en a discuté de temps en temps dans l’émission. J’ai du arrêter pour laisser place aux études et au travail derrière, mais ça reste quelque chose auquel je suis assez attaché.

D’ailleurs, en tant que chroniqueur, il y a-t-il une émission qui t’a particulièrement marquée ?

Je ne suis chroniqueur que depuis plus d’une saison maintenant, donc je n’ai pas encore beaucoup d’émissions à mon actif. Bien que je ne pensais pas en faire autant au début. Si je dois en retenir une en particulier, ce serait celle avec Utaka. Etant fan au point d’écrire aux joueurs, il m’avait répondu par un autographe accompagné d’une photo dédicacée. Le fait de l’avoir à l’antenne près de 15 ans après… Quand je l’ai annoncé à mes parents, ils m’ont renvoyé des photos de l’époque à ses côtés, la boucle était bouclée et c’était un joli clin d’œil au petit que j’étais. Aussi, la sensation d’être un peu privilégié, tous n’ont pas l’occasion de passer un moment comme ça avec leur idole.

Enfin, aurais-tu une image marquante à nous évoquer ?

Alors, j’ai choisi celle-ci ! C’est une photo parue dans la presse où je ne suis pas dessus : Il y a dans l’ordre, mon père, mon grand-père et mon petit frère. Ils ont été sélectionné afin de participer à un shooting de la campagne d’abonnement. Peu importe où j’allais, j’avais les membres de ma famille en 4×3 dans toute la ville (rires). C’est plutôt cocasse, mon papy n’est pas du tout foot, il s’est retrouvé engrené avec les deux autres !

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